Communication Verbale et non verbale

Au début des années 1950, l’École de PaloAlto a distingué deux types de communication : la communication digitale qui utilise les codes verbaux, la communication analogique, essentiellement non verbale. Albert Mehrabian, professeur de psychologie dans les années 70 a établi suite à des recherches que la communication était à 55% non verbale, 38% paraverbale et 7% verbale. Face à l’engouement de la publication de ces chiffres et leur généralisation (on entend souvent que plus de 90% est lié au non verbal), il a ensuite relativisé ses résultats et insisté sur l’importance de les replacer dans leur contexte.

 Dans l’échange, les informations envoyées et reçues sont hiérarchisées à partir de critères émotionnels, de nos filtres et du contexte. En nous traversant, les émotions nous permettent de comprendre ce qui est important. Elles peuvent aussi transformer totalement la teneur de la communication verbale et nonverbale.

Plus récemment, les recherches faisant état des neurones miroirs, permettent aussi de comprendre que naturellement, les personnes vont réagir l’une vis-à-vis de l’autre. Un sourire invite un sourire, un tension peut générer une tension… Ainsi chaque personne émet des messages non verbaux dont elle est consciente ou non, perçus consciemment ou non par son interlocuteur, qui va y réagir de manière plus ou moins consciente, notamment par le non verbal !

La notion de congruence est de ce fait capitale : que les mots soient en accord, ajustés à nos intentions, émotions, à ce que l’on vit dans le moment présent, afin que nos messages soient clairs et efficaces.

A retenir :

•      La communication non verbale est importante et dépend des contextes ; elle est très liée aux émotions ressenties

•      Ce qui va résulter d’un échange sera également fonction de votre intention, votre état émotionnel, votre qualité de présence et d’écoute, votre capacité à accepter la différence de l’autre, de votre posture intérieure.

•      Une émotion forte perturbe, peut générer du stress et empêcher d’être vraiment présent à l’autre, d’avoir l’attitude ou les mots que l’on souhaitait. S’attacher à prendre conscience de son émotion, respirer, exprimer cette émotion permet de l’évacuer et de se rendre ensuite disponible à l’échange dans de meilleures conditions.

•      Le choix des mots aura d’autant plus d’importance et sera favorable à un échange efficace, que vous utiliserez ceux de votre interlocuteur, son registre de langage.

Tout changement est un deuil

Le processus de deuil concerne toutes les pertes vécues au cours de la vie. Cela peut être un changement de poste, un changement de chef, un changement d’organisation, un licenciement, un départ en retraite, un divorce, une séparation, un déménagement (perso ou pro), la perte d’un objet à valeur sentimentale, la perte d’un proche, mais c’est aussi les grands passages de la vie, comme le passage de l’enfance à l’adolescence, le départ des enfants pour faire leur vie…

La liste est longue et il faut avouer que cela nous renvoie au fait que notre vie est une succession de changements, de cycles, voulus ou non, qui constituent des deuils. Il est donc essentiel de pouvoir vivre le processus qui permet de retrouver de l’énergie nécessaire pour avancer, se remettre en mouvement, rester dans la vie, sans vouloir aller trop vite…

Le Dr Kübler Ross a mis en évidence les étapes du deuil via une courbe (photo). La « courbe du deuil » est le processus naturel par lequel passe la personne qui fait face à un changement soudain dans son quotidien professionnel, et/ ou personnel. Pour que ce processus se fasse, l’accueil des émotions est essentiel ; c’est uniquement en acceptant de vivre ses émotions que la personne traversera les étapes et pourra accéder à une nouvelle énergie. Il n’est pas si facile de vivre ces émotions, d’autant qu’elles sont inconfortables, voire très difficiles en phase descendante surtout, et que la personne peut avoir tendance à les bloquer, à les éviter.

En connaître les phases permet de comprendre les résistances et de détecter les signaux, utiles pour les proches, ou accompagnants. Cette courbe n’est pas linéaire, la personne fait des allers et retours entre les différentes émotions, les différentes étapes. Le temps nécessaire est le temps intérieur de la personne. Il n’y a pas de durée type, le processus sera différent pour chacun, en fonction de son histoire, du type de perte, si elle est accompagnée ou non…Parfois un deuil qui peut sembler « léger » peut s’avérer « très lourd » ; cela peut dépendre des deuils précédents que la personne n’aura peut-être pas faits, auquel cas un deuil peut en raviver un ou plusieurs autres…. Parfois, un jour à l’issue d’un nouvel événement anodin, il peut se produire un effondrement, une réaction de type burn-out, dépression etc…Une vigilance sur ce sujet est conseillée surtout lorsque l’on est manager.

Les professionnels de l’accompagnement que nous sommes peuvent vous aider à gérer le changement, en respectant les besoins des collaborateurs.

Se préparer pour vivre une bonne rentrée

L’été a été chaud et la rentrée l’est aussi ! Le soleil et ses chaleurs peuvent encore être présents début septembre alors pourquoi ne pas en profiter pour démarrer la rentrée en douceur en commençant sa journée par une salutation au soleil qui met de bonne humeur en allant au travail.

Puis, conserver ce soleil pour saluer avec le sourire tous les collaborateurs croisés, de l’hôtesse d’accueil, en passant par votre chef, l’homme de ménage ou encore votre collègue antipathique. Le sourire a un effet magique, alors il serait dommage de s’en priver, d’autant qu’allié à un reste de bronzage, il peut vous apporter de belles réactions qui ne manqueront pas de vous mettre en joie. Car vous l’avez surement constaté, les journées qui commencent ainsi sont souvent plus porteuses, plus faciles, plus sympathiques et passent plus vite que lorsque c’est la grisaille et le stress.

Quelques pistes pour ne pas tomber directement dans le stress :

  • Les réunions : limiter le nombre de réunions, (ou leur durée), mieux les préparer, ou proposer une nouvelle manière de fonctionner en fonction des résultats attendus.
  • Les collègues : gérez votre temps et vos relations. Privilégiez les échanges qui vous font du bien, limitez ou évitez ceux qui vous vident de votre énergie, vous agacent… Recadrez et centrez le discours sur le professionnel, sachez décliner diplomatiquement tout ce qui vous éloigne de vos priorités et besoins.
  • Le chef : profitez de la rentrée pour clarifier ses attentes, bien comprendre votre mission, l’organisation, votre cadre d’intervention, les responsabilités de chacun…et émettez vos souhaits, vos envies, projets, besoins. Sans aller jusqu’à poser vos prochains congés, assurez-vous d’une vision sur les prochains mois, vous permettant de vous projeter, et d’anticiper, ce qui peut vous apporter un peu de confort.
  • Le déjeuner : profitez de sortir déjeuner en terrasse, pour prolonger l’effet vacances.
  • Les horaires : n’oubliez pas que ce n’est pas la quantité qui fait le mérite ou la qualité du travail. Un manager doit se réjouir de voir un collaborateur partir tôt si son travail est terminé. Se faire imposer des journées de plus de 8 heures ou les imposer à ses équipes n’est pas responsable et ne permet pas de générer de la performance. Alors pourquoi pas lancer un sujet de réflexion sur l’efficacité et les horaires, et tenter de faire différemment ? Et le télétravail, où en est votre entreprise sur ce sujet ?
  • Ralentir : marcher plus lentement en sentant le sol sous ses pieds, prendre le temps de regarder les gens, de les écouter vraiment, de ne pas répondre aux mails instantanément, de regarder par la fenêtre, de manger en savourant chaque met, de mastiquer jusqu’à rendre les aliments liquides avant de les avaler… Et si vous faisiez le test ?
  • Etre plus présent à chaque chose que vous faites. Chaque geste, chaque action, même celles qui sont automatiques, et si vous faisiez ces choses en conscience, en savourant chaque instant, même les tâches rébarbatives?
  • Respirer. Prendre le temps d’observer sa respiration, plusieurs fois dans la journée, de sentir la différence selon les situations. Juste observer les mouvements de la cage thoracique, des côtes, de l’air qui entre et sort, et si cela peut vous aider, téléchargez une application sur la cohérence cardiaque en cas de stress.
  • Diminuer ou arrêter le sucre. Exit les boissons sucrées, l’alcool, les gâteaux, le sucre dans le café, les plats préparés. Une petite cure d’une semaine peut vous laisser entrevoir les bénéfices sur le système nerveux, l’attention, le système digestif entre autre.
  • La famille : répartissez les rôles et les tâches dédiées aux enfants et à la maison le plus équitablement possible entre parents, responsabilisez les enfants dès le plus jeune âge sur leur participation à la vie quotidienne à la maison, posez des règles que vous aurez co-construites avec eux et n’oubliez pas les sanctions quand les règles ne sont pas respectées…
  • Prendre soin de vous : prévoyez chaque semaine du temps pour vous, pour une ou des activités qui vous font du bien, en dehors de la famille, du couple, des amis ou du travail. Juste pour vous, pour vous ressourcer.

Et si vous êtes en manque d’idée ou avez besoin de coaching, d’accompagnement, appelez-nous!

Sandrine Guenand-Gallienne – 06 62 49 81 94

 

Leadership au féminin, même dans la com c’est pas gagné

Article de l’ADN du 28/08/2017

A  l’occasion des prochaines rencontres de l’UDECAM* le 7 septembre 2017 sur le thème du féminin, Florence Trouche, Directrice commerciale chez Facebook France, fait le point sur les inégalités encore trop présentes dans nos métiers – et les autres…

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