Gilets jaunes, colère noire, alerte rouge

Je comprend la colère, le sentiment d’injustice.

Elles s’expriment sur la place publique, c’est un droit, c’est bien ; mais rester dedans, les entretenir, nourrit les idées noires.

Ces émotions ont besoin d’être entendues certes, mais la violence ne construit rien.

La répression d’un système qui reste dans sa tour d’argent ne fait qu’attiser le feu, et l’insatisfaction récurrente qui ne considère jamais assez bien les propositions pour avancer, non plus.

Moi, je crois en l’écoute et la collaboration;  je les pratique régulièrement et la bonne nouvelle est qu’en réunissant des gens très différents, avec des personnalités très variées et des positions opposées, lorsque chacun s’écoute sans jugement, on s’aperçoit que tous ont des points communs et du coup ils se sentent reliés, ensemble. Et puis, les idées qui émergent alors qu’on ne cherche pas à débattre mais à construire et résoudre des problèmes ensemble, ces idées sont toutes différentes, parfois opposées, décalées mais elles font avancer le groupe. Cela prouve que lorsque l’on s’écoute et que l’on se respecte, les résultats obtenus avec les différences de chacun sont bien plus riches et féconds que lorsque l’on s’affronte.

Je crois que le temps des partis politiques qui s’opposent, où chacun cherche à briller, à être mieux que l’autre et à considérer l’autre comme un adversaire est révolu. Ces fonctionnements appartiennent au passé, sont improductifs, ne traitent pas des vrais sujets puisqu’ occupés à gagner la compétition et le pouvoir. Quand en plus on sait les dégâts psychologiques et physiques qu’entrainent conflit, compétition et stress, il est temps de passer à d’autres fonctionnements.

Pour faire avancer les choses, il est essentiel que chacun puisse récupérer son propre pouvoir, sa responsabilité dans sa vie. Pas si simple, car nous avons été programmés par l’éducation, l’école, la société de consommation. Nos choix sont poussés par notre environnement extérieur et nous sommes bien souvent en réaction. On entend souvent les gens dire « je n’ai pas le choix », « ce n’est pas possible »… Alors que tout est possible, à condition d’accepter de remettre en cause ses schémas, ses croyances et de reconnaître que devons passer de « être manipulé » à écouter un ressenti et une réflexion qui vient de soi et pas des autres. Et ceci est vrai pour tant de domaines : l’économie, l’alimentation, la santé etc. Le défi est de passer d’un référentiel externe à un référentiel interne. Se faire confiance, écouter son corps, ses émotions, se respecter dans ce que l’on est, et ne pas se laisser imposer ce qui ne nous convient pas. Oser penser autrement, oser rêver d’un autre monde, un monde où on travaillerait à 50%, un monde où on s’échangerait des biens et services, un monde où on s’entraiderait, on collaborerait pour trouver des alternatives efficaces.

Cela parle aussi de répondre à ses besoins, mettre en œuvre ce qu’il faut pour y accéder, sans attendre que cela vienne de l’extérieur, de l’employeur, de l’état, du conjoint, des marques. Chacun a sa propre responsabilité et ses propres ressources. Il n’est pas si aisé d’y accéder, mais on peut se faire aider, là encore c’est un choix ; dans tous les cas il s’agit d’aller découvrir ses propres vérités, ses blessures, ses talents, d’enrichir ses connaissances tout au long de la vie, se former à de nouvelles techniques, de nouvelles compétences pour évoluer, changer de métier, revoir ses priorités et être en accord avec ses valeurs. Et tout cela malheureusement ne s’apprend pas (encore) à l’école. Alors oui, cela demande du courage, oui, cela demande d’aller vers plus de conscience et de responsabilité, mais cela en vaut la peine, car c’est ainsi que l’on peut avancer vers plus de bien être, de réalisation et se sentir aux commandes de sa vie.

Sandrine G.

Un fonds d’investissement dédié aux entreprises fondées ou dirigées par des femmes

Soutenir les femmes entrepreneuses, une belle initiative que nous soulignons en ce lundi 3 décembre 2018

Nathalie Balla, coprésidente de La Redoute et de Relais Colis ou encore Mercedes Erra, cofondatrice de l’agence BETC, appellent à imposer la mixité dans l’économie numérique

Un collectif de femmes dirigeantes d’entreprises appelle, dans une tribune publiée lundi 3 décembre, à «imposer la mixité dans l’économie numérique» et souhaite la création d’un fonds d’investissement dédié aux entreprises fondées ou dirigées par des femmes.

Nathalie Balla, coprésidente de La Redoute et de Relais Colis, Mercedes Erra, cofondatrice de l’agence BETC et présidente exécutive d’Havas Worldwide, Tatiana Jama, cofondatrice de Selectionnist et Visualbot.ai, Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi et Mangopay, ou encore Stéphane Pallez, PDG de la Française des jeux, figurent parmi les signataires de ce texte paru dans le quotidien économique Les Echos.

«En France, les neuf plus gros fonds d’investissement français n’ont investi que 2,6% des fonds levés dans des entreprises cofondées par des femmes sur les cinq dernières années», affirme la tribune, estimant que cette «inégalité face aux capitaux est une triste réalité et une erreur stratégique». Et «les dirigeantes ne captent que 2,2% des financements des fonds d’investissement dans le monde», constatent les signataires.

Créer un fonds d’investissement

Or «les entreprises ayant au moins une fondatrice ont des résultats plus élevés de 63% que les entreprises n’ayant que des fondateurs», affirme le texte, estimant qu‘«atteindre la parité générerait plus de 2 000 milliards d’euros de PIB supplémentaire en Europe d’ici à 2025». «Hommes et femmes, nous payons tous le prix inique du maintien du privilège masculin», jugent les signataires de la tribune.

Le texte demande que les fonds d’investissement «s’engagent à investir 10% des fonds déployés dans des start-up fondées par des femmes» et à cette fin, qu’ils féminisent notamment des équipes d’investissement qui «ne comptent que 7 % de femmes»«À moyen terme, il faut favoriser la création d’un fonds d’investissement dédié aux entreprises fondées ou dirigées par des femmes comme cela existe aux Etats-Unis, avec The Helm ou Backstage Capital», poursuit-il.

La tribune lance un appel aux «pouvoirs publics pour accompagner cette démarche» et aux «entrepreneurs et financiers pour imaginer ensemble les meilleurs moyens de permettre aux femmes de participer au développement de notre économie».

Forcément, je suis touchée car je me sens concernée en tant que fondatrice d’Ad’hoc communication. Bénéficier d’un soutien financier nous permettrait de nous déployer plus aisément ! Alors rêvons un peu… Après tout aujourd’hui c’est mon anniversaire ! Sandrine Guenand-Gallienne

Une eau minérale durable au fond des océans

Ocean52, nouvelle marque, reverse 52% de ses bénéfices à des associations qui œuvrent pour la protection des mers du globe.

Après les bouteilles sans plastique, voici l’eau récupérée au fond de la mer pour la bonne cause… Puisée par 600 mètres de profondeur dans l’Océan Pacifique, Ocean52 se caractérise par sa pureté et par la présence de plus de 70 minéraux et oligoéléments dans ses gouttelettes.

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Burn-out, effet de mode ou maladie professionnelle ?

Qu’est-ce que le Burn-out ?

Parmi les nombreuses définitions du Burn-out ou «syndrome d’épuisement professionnel», Mars-Lab, cabinet spécialisé dans la prévention des risques sociaux et l’optimisation de la performance sociale, retient celle-ci : « Le Burn-out est un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations de travail émotionnellement exigeantes».

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