Bien-être au travail et ROI

Je fais partie de ceux qui considèrent que chaque petite chose compte; des massages au bureau, la participation au “Great Place To Work”, une conciergerie … Superficiel ? Saupoudrage ? Insuffisant ? Pas le rôle de l’employeur ? S’acheter une image ? On entend tout cela bien sûr, et chacun a le droit de penser ce qu’il veut, or n’est-ce pas les résultats sur les personnes qui comptent ?

Et si grâce à un massage, un collaborateur découvre ce que peut lui apporter la détente par le corps, faire une belle rencontre, et être amené à se questionner sur l’intérêt de prendre soin de lui, et bien cela vaut la peine. Et quand bien même cela représente juste une pause, un moment “out of the box”, où est le mal ? Au pire grâce à cette respiration, il se sera changé les idées, et abordera plus sereinement le reste de sa journée.

Certes, proposer des actions pour permettre aux salariés de mieux travailler, de pouvoir prendre du recul sur les situations, de progresser dans leur management, de développer les softs skills, de donner du sens à leur travail, de mieux communiquer, de réfléchir à comment améliorer leurs conditions, c’est certainement mieux, plus performant, mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et il ne faut pas oublier d’où nous venons.

L’entreprise est un système qui avance à son rythme, en fonction de sa culture, son histoire, de ses contraintes et de ses “hommes”. L’essentiel est de noter les intentions, voir les progrès, de commencer quelque chose. Alors oui, j’ai envie de reconnaitre et d’encourager les progrès dans ce sens, car les entreprises n’ont pas la responsabilité de rendre les collaborateurs heureux, mais celle de préserver, respecter, prendre soin des collaborateurs, et de leur offrir le meilleur pour qu’ils puissent donner le meilleur. Ce capital humain est la principale ressource pour obtenir de la performance. Les entreprises libérées l’ont bien compris.

Bravo à toutes les initiatives quelles qu’elles soient, car elles montrent que les prises de conscience sont là, elles ouvrent la voie, permettent de faire du « test and learn » sur un aspect qui, comme toute action est mesurable, en prenant le soin de savoir pourquoi on fait les choses, quels objectifs on a, ce que l’on veut mesurer. Nos consultants en accompagnement du changement et QVT peuvent vous accompagner dans ce travail, qui mérite de passer du temps à se poser les bonnes questions pour élaborer une stratégie efficace et porteuse de sens.

Burn-out, effet de mode ou maladie professionnelle ?

Qu’est-ce que le Burn-out ?

Parmi les nombreuses définitions du Burn-out ou «syndrome d’épuisement professionnel», Mars-Lab, cabinet spécialisé dans la prévention des risques sociaux et l’optimisation de la performance sociale, retient celle-ci : « Le Burn-out est un état d’épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’une exposition à des situations de travail émotionnellement exigeantes».

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Entreprise libérée, une réponse au désengagement ?

Seulement 11% des salariés iraient au travail de bon cœur contre 61% uniquement intéressés par le salaire.

Quant aux 28% restants, ils seraient complètement désengagés*
11% des salariés sont donc “heureux” de se rendre au travail, et c’est bien peu lorsque l’on considère que nous passons à minima 35 heures de notre semaine sur notre lieu de travail.

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Sortir de la cour de récré en entreprise

L’analyse transactionnelle au service du management

La grille de lecture de l’analyse transactionnelle est d’une aide efficace dans la lecture des relations au sein de l’entreprise. Rien qu’en partant des 3 états du moi d’Eric Berne, il est possible de comprendre les mécanismes qui peuvent entraver un bon fonctionnement relationnel : le “parent normatif” ou “parents nourricier”, “l’adulte”, “l’enfant rebelle” ou “l’enfant soumis”.

En effet, lorsqu’un manager ou un responsable hiérarchique endosse le rôle, l’attitude du parent normatif (par exemple, exigences, conseils, ordres, ou encore dire à chacun ce qu’il doit faire et comment le faire, en mettant la pression, sans donner de sens ni de vision), il invite ses partenaires à prendre le rôle d’enfant soumis ou rebelle. En effet, si en face de lui, la personne n’a pas la capacité à se mettre en position “adulte” et à inviter son interlocuteur dans ce rôle adulte (assertivité, recul, réflexion, questionnement, compréhension des attentes, enjeux etc), elle risque fort de se mettre soit en position d’enfant soumis (pas ou peu de prise d’initiative, exécution des tâches sans réfléchir, désengagement, fautes d’attention… ), soit d’enfant rebelle (mauvais esprit, désengagement, sabotage, agression…)

Ainsi, comme le prône le concept d’entreprise libérée, l’efficacité, la performance, la fluidité relationnelle, viennent du fait que les salariés sont respectés, considérés en égaux vis à vis des dirigeants, engagés, responsables de leur travail, avec une possibilité de parole libérée, partageant la vision de l’entreprise, avec des managers qui leur disent pourquoi ils doivent travailler et non pas comment.

Cela implique que les managers comme les subordonnés soient dans une posture « adulte », et qu’à aucun moment il n’y ait de chefs « parents normatifs » ; ainsi, plus « d’enfants » et donc fini les comportements « de cour d’école » qui pourrissent la vie de l’entreprise !

Cependant ce n’est pas si simple, car quand bien même ces mécanismes sont identifiables, agir pour changer les choses n’est pas toujours aisé, d’autant que ces comportements sont souvent ancrés dans les histoires personnelles de chacun, peuvent remonter à l’enfance et aux schémas familiaux.

En effet, cette posture « adulte » peut être pour certains difficile à mettre en œuvre et nécessiter un accompagnement individuel pour pouvoir changer !

Bureaux nomades et environnement de travail dynamique

Nouveaux espaces de bureau et nouvelle manière de travailler

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Les environnements de travail dynamiques ou bureaux nomades sont à la mode, et pour cause, ce nouveau concept permet aux entreprises d’optimiser les surfaces de bureaux, et donc de faire des économies de loyers.

Basée sur des études d’occupation des bureaux qui attestent d’un taux moyen d’occupation en France de 65 à 70%, l’approche de bureaux non attribués permet en effet d’optimiser ce taux d’occupation.

Au delà de cette donnée chiffrée, l’environnement de travail dynamique permet la mise en place de nouvelles manières de travailler, car il suppose que chaque individu dans la société est logé à la même enseigne : en effet plus de bureaux pour les patrons ou les managers, uniquement des « bulles », réservées à des usages nécessitant la confidentialité. Cela permet également de favoriser les échanges entre les individus, les équipes et le mode projet collaboratif, avec des typologies de postes adaptées selon les tâches à effectuer.

Autre caractéristique : il est possible de travailler dans tous les lieux des bâtiments, de la cafétéria, en passant par la terrasse ou l’espace bibliothèque car le wi-fi est partout.

Chaque collaborateur se balade donc avec son ordinateur et peut se connecter partout. Exit les affaires personnelles, les papiers qui trainent car il existe également une logique d’économie et de recyclage derrière ces approches : centralisation des imprimantes, numérisation des archives, recyclage du papier etc. Ces nouveaux bureaux sont souvent accompagnés d’espaces de détente, et prévoient logiquement des espaces calmes voire silencieux et des espaces pour les échanges. Les règles d’usage des bulles, du téléphone et le savoir vivre des collaborateurs restent des enjeux considérables pour le succès de ces nouveaux bureaux.

Il n’en reste pas moins que pour les collaborateurs qui ne sortent pas de la Fac, il s’agit de faire le deuil du traditionnel bureau et tout ce qui y est attaché émotionnellement et culturellement (statut, intimité, confort, etc) ; de tels changements peuvent être très violents et nécessitent à ce titre un accompagnement humain. Il va sans dire que ces changements devraient évidemment s’inscrire dans une stratégie, une vision d’entreprise sur une évolution de l’organisation et les objectifs et bénéfices attendus.

Avantages : favorise les économies d’énergie, de loyer, la collaboration, les échanges, l’ouverture entre les services, la possibilité de ne pas subir en permanence ses collègues, ou d’être seul dans un bureau, le télétravail, de beaux bureaux neufs avec des fonctionnalités permettant plus d’ergonomie …

Inconvénients : nécessité que tout le monde « joue le jeu », nécessité de pouvoir disposer de suffisamment d’espaces pour retrouver de l’intimité, de la confidentialité, nécessité de faire le deuil du bureau, d’avoir suffisamment d’espaces communs pour accueillir tout le monde Le jour où il y a une réunion avec tous les collaborateurs !

Points de vigilance : rattachement à un projet sur l’organisation, compréhension et appropriation par l’ensemble des collaborateurs, accompagnement des règles de vie, considération de la nouvelle loi sur les ondes éléctromagnétiques (décret du 6/8/16 – les salariés devront être informés des risques et les lieux de travail où ils sont susceptibles d’être exposés “à des niveaux de champs électromagnétiques dépassant les valeurs” devront leur être signalés, voir leur accès être limité)… Pour aller plus loin : https://www.franceinter.fr/societe/les-entreprises-vont-devoir-proteger-les-salaries-des-ondes-electromagnetiques

Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans une démarche de nouveaux modes de travail accompagnés de nouveaux environnements de travail.

Le droit à la déconnexion

Le droit à la déconnexion instauré dans le code du travail est effectif depuis janvier 2017

Avec les progrès du numérique, le travail évolue ainsi que les comportements. Ce qui est sûr c’est que si les entreprises ne sont pas vigilantes, les conséquences d’un usage sans limite des outils numériques peuvent être graves pour la santé des salariés et par répercussion pour les entreprises.

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Le codéveloppement managérial

Le co-développement professionnel se pratique avec de petits groupes

De petits groupes de managers qui vont vivre une série de rencontres d’une demi-journée, avec un animateur, formé à la méthode, dans la durée sur plusieurs mois. L’animateur n’est pas là pour animer une formation ni pour faire des apports, mais pour faire découvrir la méthode et pour lancer le groupe dans une dynamique de progrès continu.

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Leadership au féminin, même dans la com c’est pas gagné

Article de l’ADN du 28/08/2017

A  l’occasion des prochaines rencontres de l’UDECAM* le 7 septembre 2017 sur le thème du féminin, Florence Trouche, Directrice commerciale chez Facebook France, fait le point sur les inégalités encore trop présentes dans nos métiers – et les autres…

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