La tradition a du bon : penser à chacun, souhaiter le bonheur et la santé sont des gestes qui peuvent paraitre galvaudés mais je trouve qu’ils sont au contraire importants. Prendre le temps de contacter ses relations, leur adresser des vœux positifs est une démarche qui connecte et permet à l’amour de circuler.
Alors je vous souhaite amour, joie, harmonie et santé!
Les conséquences liées au
Covid 19 sont multiples. A court terme, elles plongent certaines entreprises
dans la faillite, d’autres dans le chaos économique. Les salariés, en bout de
chaîne, subissent. Chômage partiel ou total, télétravail parfois couplé à du
surmenage… sans oublier l’ambiance générale : contrôle et pressions
multiples de l’entreprise et des pouvoirs publics, masque du matin au soir, restriction
des libertés, incertitude quant à l’avenir, diffusion de messages quotidien
maintenant un climat de peur…
Dans ce contexte complexe, le
cocktail est parfait pour déclencher des réactions physiques et psychologiques
majeurs à prendre au sérieux.
Plus que jamais, veiller à sa
santé, aux signaux d’alerte, et à la prévention des équilibres est primordial.
Parmi les risques fréquents,
le Burn-out, qui n’a certainement pas fini d’être la maladie du siècle. Il est
cependant possible de le prévenir. Décryptage.
Les symptômes du
burn-out
Le Burn-out est à la fois un
processus et un état. C’est un syndrome présentant une série de symptômes caractéristiques, que seuls des experts
peuvent diagnostiquer (il est recommandé d’avoir plusieurs avis d’experts pour
un diagnostic) :
Des symptômes
physiologiquement identifiés, comme la fatigue physique et mentale dès le lever
évoluant vers l’épuisement voire la dépression réactionnelle.
Des symptômes physiques :
troubles du sommeil, insomnies fréquentes, douleurs articulaires et tendineuses,
céphalées, migraines, malaises, vertiges, problèmes dermatologiques, troubles
cardiovasculaires…
Des symptômes psychiques,
émotionnels : débordements émotionnels, fluctuation de l’humeur, angoisses,
idées de persécution, irritabilité…
Des symptômes cognitifs :
perte d’enthousiasme et d’idéal, perte de sens, de motivation, désillusion,
perte d’estime de soi, pensées négatives, ruminations, idées fixes, doutes,
tristesse profonde, troubles de concentration et de mémoire, difficulté à
résoudre des tâches connues, à prendre du recul, des décisions…
Des symptômes comportementaux
: accès de rage, attitude de retrait sur soi, distanciation vis-à-vis d’autrui,
isolement social, retrait des relations sociales, conflits conjugaux et
familiaux, cynisme, opposition au changement, négligence vestimentaire,
négligence de l’hygiène corporelle et des activités de loisir, consommation de
substances nocives pour autostimulation…
Le
processus du Burn-out : du plaisir de travailler à l’épuisement
Le Burn-out est également un
processus. Il part d’une intention positive, l’engagement. La personne ressent
une satisfaction intense à travailler, sa valeur travail et son idéal de soi
professionnel sont forts : vigueur, implication, caractérisent son état
d’esprit.
Puis, de l’engagement, on
bascule vers le sur-engagement : Le travail est de plus en plus excessif,
il envahit la sphère privée du travailleur. Le plaisir à travailler diminue,
l’anxiété augmente, l’estime de soi diminue.
Le travailleur s’obstine
frénétiquement pour faire face à la surcharge de travail (que parfois il
s’impose lui-même). Il ne parvient plus à obtenir de résultats, son estime de
soi s’effondre. Il ne ressent plus aucun plaisir à travailler, son anxiété
devient importante : il subit des niveaux très élevés de travail excessif et
compulsif.
Quand arrive l’épuisement… La
personne subit un effondrement intérieur. Son estime de soi est anéantie, elle
a perdu tout espoir de surmonter ses difficultés professionnelles. Son retrait
émotionnel est quasi total, elle manifeste un cynisme excessif, son manque de
flexibilité est systématique. Elle n’est plus capable d’empathie, de soutien
envers autrui, qu’elle réduit à l’état d’objet. Elle se sent inutile, bonne à
rien. Elle peut décompenser de façon aigue et basculer dans la dépression
réactionnelle, voire tenter de se suicider.
Les
causes du Burn-out
Trois types de facteurs
peuvent favoriser, être impliqués dans le Burn-out, parfois il peut suffire
d’un seul.
Les causes
intra-individuelles : la personne est très
exigeante vis à vis d’elle-même, a une tendance à s’en demander trop, à vouloir
se prouver qu’elle peut faire toujours plus… On dit qu’elle a un « tyran
personnel ».
Les causes
organisationnelles : il s’agit là de causes
liées à l’organisation du travail, qui génèrent des pressions, des
dysfonctionnements, comme par exemple des exigences inadaptées, des objectifs
inatteignables, un manque d’autonomie, des méthodes contradictoires etc…
Les causes inter-personnelles
: il s’agit de causes externes, d‘exigences
issues de la société dans laquelle nous vivons (croyances, attentes, rôle,
place accordée au travail dans notre société), mais aussi d’injonctions
parentales, d’exigences de la part de personnes de l’entreprise… Ces exigences
et valeurs sociales peuvent rendre l’idéal de soi au travail, très tyrannique.
Les référentiels externes sont dans ce cas plus forts que les référentiels
internes de la personne.
Concernant les causes
externes, les études montrent que le numérique, l’exigence financière accrue
des entreprises, les 35 heures, et récemment le télétravail mal encadré,
favorisent l’accélération des problèmes de santé au travail.
Rôle et Responsabilités de l’employeur
Les maladies psychiques
peuvent désormais être reconnues comme maladies professionnelles (code du
travail de 2002). Les employeurs ont donc une responsabilité concernant ce type
de maladies. L’article L4121 du code du travail précise que l’employeur doit adapter
le travail à la personne, ce qui implique la prise en compte de la maladie.
Dans ce cadre, il est
recommandé de se rapprocher d’un Intervenant en Prévention des Risques Professionnels
(IPRP) et du CHSCT. Enfin, le suivi psychologique, seul à même d’aider les
personnes concernées par un Burn-out, peut être pris en charge financièrement, en
partie, par l’entreprise.
Comment
prévenir le risque de Burn-out
Rechercher les leviers positifs de la valeur travail
Comme le montrent les travaux
de recherche en psychologie positive : Ce n’est pas la performance qui engendre
le bien-être mais le bien-être qui améliore la performance !
Effectuer des changements afin de trouver la dynamique
vertueuse, autour de 3 valeurs :
Plaisir : quand j’ai de la satisfaction à ce que je fais… je m’engage…
Sens :…cela donne du sens à mon travail qui contribue à donner du sens à ma vie, je retrouve d’autant plus de plaisir à ce que je fais, car cela fait sens pour moi…
Engagement : … je m’engage pour mon travail, mon service, voire mon employeur ; j’accrois mes motivations, autonomie et compétences, ce qui renforce mon plaisir…
Actualiser ses valeurs
Se questionner en profondeur, ressentir ce qui
est primordial pour soi maintenant, effectuer les changements nécessaires pour vivre
ses valeurs au quotidien.
Equilibrer ses domaines de vie
Noter le temps, les bénéfices ressentis, la
qualité de présence, consacrés à chaque domaine de vie : personnel,
professionnel, couple, famille, et social.
Puis surtout, effectuer les changements
nécessaires.
Renforcer son référentiel interne
Se référer à soi plutôt qu’aux autres afin de ne plus subir le poids du regard des
autres, de l’éducation, des normes sociales, prendre conscience de ses croyances
limitantes pour s’en libérer.
Développer l’estime de soi, la confiance en soi
Repérer et
accepter ses compétences, ses qualités, savourer et fêter chaque victoire, mettre
en place un cercle vertueux de positif en soi, accepter les compliments,
recevoir l’amour.
Dès la suspicion de symptômes pouvant laisser penser à un comportement
à risque d’un salarié, nous pouvons intervenir avec un accompagnement de type
coaching.
Dans cette nouvelle approche de la vie que nous impose la crise du Covid19, nombre de salariés, entrepreneurs, sont amenés à se questionner sur leur avenir professionnel.
En effet, les changements d’habitudes, les nouvelles contraintes voire les pertes d’emplois ou d’activité sont de plus en plus courantes et il est logique, lorsque l’on arrive à sortir de la peur invalidante, de réfléchir sur sa vie.
Oui, SA VIE ! Car le questionnement ne se limite pas à la vie professionnelle. Il impacte tous les domaines de vie : personnel, professionnel, familial, couple, et social.
Et il renvoie aux valeurs. Quelles sont nos valeurs fondamentales ? Quels sont nos besoins prioritaires ? Quelle vie désirons-nous maintenant et demain ? Quels changements et équilibres est-il nécessaire de revoir pour être en phase avec mes valeurs et besoins ? Comment tout ce qui a été fait depuis le début de ma vie, tant professionnelle que personnelle peut-il contribuer à mon projet de vie ?
Le bilan que nous proposons
Dans la formule du Bilan de compétences, il est question de 24 heures en plus ou moins 3 mois, pour aborder en face à face – à distance si besoin, et avec un travail personnel touts les points qui permettent de mieux se connaître, mieux appréhender ses valeurs, ses aspirations, ses facteurs de motivation, d’identifier des axes de développement, de prendre confiance en soi, de définir ou préciser un projet professionnel réaliste et cohérent. Notre approche est sur mesure, adaptée au besoin de chacun, via la méthode du coaching.
Comment ça marche ?
C’est très simple ! Il suffit d’aller le site ou l’application “Mon compte formation”, vous nous trouvez à AD COMMUNICATION à Chaville (92). Vérifiez vos crédits. Puis faites nous une demande – elle peut être annulée facilement, et on vous répond sous 48H. Un premier RDV gratuit permet de cerner vos attentes et de valider l’aspect relationnel, toujours important dans un accompagnement. Ensuite nous validons ou pas la formation et ses modalités.
La résilience est un concept à considérer pour les entreprises et les organisations dans la perspective de s’adapter, rebondir, modéliser et envisager l’avenir de manière positive et responsable.
Auparavant prisée en physique et en psychologie, la résilience s’impose comme un concept majeur dans un certain nombre d’entreprises. Petit tour d’horizon de trois idées clés qui leur donnent raison.
Idée
1 : Les individus comme les entreprises vont devoir démontrer leur
capacité à rebondir après le violent choc sanitaire, psychologique et
économique que constitue la crise du COVID-19
Cette crise
constitue « un événement subit et brutal » (définition même du
traumatisme) pour les entreprises et l’ensemble de leurs parties
prenantes, au premier rang desquelles leurs salariés. Leur quotidien,
notamment professionnel, s’est retrouvé profondément bouleversé en
quelques jours. Et l’inquiétude sanitaire s’accompagne d’une forte
inquiétude économique.
Faire preuve de résilience, c’est-à-dire résister à la crise du COVID-19,
tenir le coup, faire preuve de sang-froid et d’endurance, rebondir,
redémarrer : voilà les défis majeurs à relever tant pour les entreprises
que pour leurs salariés.
Idée 2 : Seules les entreprises qui reconfigureront leurs cognitions, croyances et comportements, en sortiront renforcées
En 2006, Stephen Lepore et Tracey Revenson ont publié une étude de référence identifiant trois dimensions ou formes distinctes de résilience
: la résistance, la récupération et la reconfiguration. Dans le cas de
la résistance, aucun changement n’est observé, même pendant la crise. La
récupération induit quant à elle une adaptation momentanée… avant un
retour à la normale.
On peut certes envisager que la crise du
COVID-19 entraîne certaines modifications à long terme dans les
entreprises et que l’on ne travaillera, managera ou consommera pas tout à
fait de la même manière demain. Elles devront donc reconfigurer leurs
cognitions, croyances et comportements, sans pour autant d’ailleurs
imaginer un « reset » intégral puisque, pour reprendre les termes de la philosophe Marylin Maeso
: « Aussi étrange que cela puisse paraître, il faut peut-être savoir
renoncer au rêve du Changement pour pouvoir faire une différence. »
Celles
qui parviendront à sortir renforcées, auront pu démontrer la solidité
de leur modèle économique et une capacité d’ajustement face au danger.
Elles auront également pu s’appuyer, si l’on s’en réfère là encore au
concept de résilience tel qu’il est employé en psychologie, sur leur
commun :
une raison d’être forte qu’elles
auront utilisée comme une boussole pour donner du sens et de la
cohérence à leurs actions, se tourner vers une vision malgré tout
positive du futur et encourager la matérialisation de certains projets
utiles à la reprise ;
une culture ancrée
qui aura guidé les comportements dans la crise, permis à la communauté
des collaborateurs de préserver ses liens, de favoriser une
communication claire et « ouverte », de coopérer et de se comporter
comme une « famille » (« La culture agit donc comme un catalyseur pour
permettre à ses membres de se remettre des traumas qui mettent en danger
la survie du groupe », Boris Cyrulnik, Gérard Jorland, 2012).
Idée
3 : Les enseignements que certaines auront su tirer de la crise leur
permettront aussi, à l’avenir, de se montrer moins vulnérables
Les études menées sur la résilience démontrent que la réaction d’un individu au stress
se déroule en trois étapes. Après la réponse immédiate (que se
passe-t-il ?) vient la réponse retardée (comment faire face ?). Puis la
réponse adaptative (on ne m’y reprendra plus), qui se traduit par la
mémorisation de l’événement vécu, de sa parade ainsi que du résultat
obtenu.
Pour les entreprises, il s’agit désormais de préparer cette réponse adaptative. Savoir tirer les enseignements de la crise leur permettra de renforcer leur capacité à faire face à un monde de plus en plus volatil, incertain, ambigu et complexe.
Elles
devront également comprendre que leur propre résilience est
indissociable de celle de leur écosystème et renforcer leur contribution
à un modèle plus vertueux, c’est-à-dire protégeant leur environnement,
la société et donc indirectement les protégeant elles-mêmes de possibles
crises futures, qu’elles soient alimentaires, climatiques, sociales ou
économiques. Nous sommes là encore au cœur du concept de résilience.
Un concept bien plus riche, donc, par exemple, que celui du « monde d’après », n’étant pas directement relié à des considérations économiques. Mais un concept qui devra aussi se traduire par la mise en place de démarches structurées permettant de s’appuyer sur la force du récit, de laisser à chacun la possibilité de s’exprimer, et de tirer collectivement les enseignements de la crise.
Par Stanislas Haquet, Directeur Associé chez Angie Consulting
L’été a été chaud et la rentrée l’est aussi ! Le soleil et ses chaleurs peuvent encore être présents début septembre alors pourquoi ne pas en profiter pour démarrer la rentrée en douceur en commençant sa journée par une salutation au soleil qui met de bonne humeur en allant au travail.
Puis, conserver ce soleil pour saluer avec le sourire tous les collaborateurs croisés, de l’hôtesse d’accueil, en passant par votre chef, l’homme de ménage ou encore votre collègue antipathique. Le sourire a un effet magique, alors il serait dommage de s’en priver, d’autant qu’allié à un reste de bronzage, il peut vous apporter de belles réactions qui ne manqueront pas de vous mettre en joie. Car vous l’avez surement constaté, les journées qui commencent ainsi sont souvent plus porteuses, plus faciles, plus sympathiques et passent plus vite que lorsque c’est la grisaille et le stress.
Quelques pistes pour ne pas tomber directement dans le stress :
Les réunions : limiter le nombre de réunions, (ou leur durée), mieux les préparer, ou proposer une nouvelle manière de fonctionner en fonction des résultats attendus.
Les collègues : gérez votre temps et vos relations. Privilégiez les échanges qui vous font du bien, limitez ou évitez ceux qui vous vident de votre énergie, vous agacent… Recadrez et centrez le discours sur le professionnel, sachez décliner diplomatiquement tout ce qui vous éloigne de vos priorités et besoins.
Le chef : profitez de la rentrée pour clarifier ses attentes, bien comprendre votre mission, l’organisation, votre cadre d’intervention, les responsabilités de chacun…et émettez vos souhaits, vos envies, projets, besoins. Sans aller jusqu’à poser vos prochains congés, assurez-vous d’une vision sur les prochains mois, vous permettant de vous projeter, et d’anticiper, ce qui peut vous apporter un peu de confort.
Le déjeuner : profitez de sortir déjeuner en terrasse, pour prolonger l’effet vacances.
Les horaires : n’oubliez pas que ce n’est pas la quantité qui fait le mérite ou la qualité du travail. Un manager doit se réjouir de voir un collaborateur partir tôt si son travail est terminé. Se faire imposer des journées de plus de 8 heures ou les imposer à ses équipes n’est pas responsable et ne permet pas de générer de la performance. Alors pourquoi pas lancer un sujet de réflexion sur l’efficacité et les horaires, et tenter de faire différemment ? Et le télétravail, où en est votre entreprise sur ce sujet ?
Ralentir : marcher plus lentement en sentant le sol sous ses pieds, prendre le temps de regarder les gens, de les écouter vraiment, de ne pas répondre aux mails instantanément, de regarder par la fenêtre, de manger en savourant chaque met, de mastiquer jusqu’à rendre les aliments liquides avant de les avaler… Et si vous faisiez le test ?
Etre plus présent à chaque chose que vous faites. Chaque geste, chaque action, même celles qui sont automatiques, et si vous faisiez ces choses en conscience, en savourant chaque instant, même les tâches rébarbatives?
Respirer. Prendre le temps d’observer sa respiration, plusieurs fois dans la journée, de sentir la différence selon les situations. Juste observer les mouvements de la cage thoracique, des côtes, de l’air qui entre et sort, et si cela peut vous aider, téléchargez une application sur la cohérence cardiaque en cas de stress.
Diminuer ou arrêter le sucre. Exit les boissons sucrées, l’alcool, les gâteaux, le sucre dans le café, les plats préparés. Une petite cure d’une semaine peut vous laisser entrevoir les bénéfices sur le système nerveux, l’attention, le système digestif entre autre.
La famille : répartissez les rôles et les tâches dédiées aux enfants et à la maison le plus équitablement possible entre parents, responsabilisez les enfants dès le plus jeune âge sur leur participation à la vie quotidienne à la maison, posez des règles que vous aurez co-construites avec eux et n’oubliez pas les sanctions quand les règles ne sont pas respectées…
Prendre soin de vous : prévoyez chaque semaine du temps pour vous, pour une ou des activités qui vous font du bien, en dehors de la famille, du couple, des amis ou du travail. Juste pour vous, pour vous ressourcer.
Et si vous êtes en manque d’idée ou avez besoin de coaching, d’accompagnement, appelez-nous!