La tradition a du bon : penser à chacun, souhaiter le bonheur et la santé sont des gestes qui peuvent paraitre galvaudés mais je trouve qu’ils sont au contraire importants. Prendre le temps de contacter ses relations, leur adresser des vœux positifs est une démarche qui connecte et permet à l’amour de circuler.
Alors je vous souhaite amour, joie, harmonie et santé!
Au début des années 1950, l’École de PaloAlto a distingué deux types de communication : la communication digitale qui utilise les codes verbaux, la communication analogique, essentiellement non verbale. Albert Mehrabian, professeur de psychologie dans les années 70 a établi suite à des recherches que la communication était à 55% non verbale, 38% paraverbale et 7% verbale. Face à l’engouement de la publication de ces chiffres et leur généralisation (on entend souvent que plus de 90% est lié au non verbal), il a ensuite relativisé ses résultats et insisté sur l’importance de les replacer dans leur contexte.
Dans l’échange, les informations envoyées et reçues sont hiérarchisées à partir de critères émotionnels, de nos filtres et du contexte. En nous traversant, les émotions nous permettent de comprendre ce qui est important. Elles peuvent aussi transformer totalement la teneur de la communication verbale et nonverbale.
Plus récemment, les recherches faisant état des neurones miroirs, permettent aussi de comprendre que naturellement, les personnes vont réagir l’une vis-à-vis de l’autre. Un sourire invite un sourire, un tension peut générer une tension… Ainsi chaque personne émet des messages non verbaux dont elle est consciente ou non, perçus consciemment ou non par son interlocuteur, qui va y réagir de manière plus ou moins consciente, notamment par le non verbal !
La notion de congruence est de ce fait capitale : que les mots soient en accord, ajustés à nos intentions, émotions, à ce que l’on vit dans le moment présent, afin que nos messages soient clairs et efficaces.
A retenir :
• La communication non verbale est importante et dépend des contextes ; elle est très liée aux émotions ressenties
• Ce qui va résulter d’un échange sera également fonction de votre intention, votre état émotionnel, votre qualité de présence et d’écoute, votre capacité à accepter la différence de l’autre, de votre posture intérieure.
• Une émotion forte perturbe, peut générer du stress et empêcher d’être vraiment présent à l’autre, d’avoir l’attitude ou les mots que l’on souhaitait. S’attacher à prendre conscience de son émotion, respirer, exprimer cette émotion permet de l’évacuer et de se rendre ensuite disponible à l’échange dans de meilleures conditions.
• Le choix des mots aura d’autant plus d’importance et sera favorable à un échange efficace, que vous utiliserez ceux de votre interlocuteur, son registre de langage.
Les #vacances sont un concept qui me semble bon à explorer sous un autre angle, à relativiser aussi en fonction du contexte sociétal. Beaucoup de personnes disent avoir besoin d’au moins une, deux, voire trois semaines pour vraiment #déconnecter et ressentir leur bénéfice. Pour ma part il m’est désormais facile de déconnecter en quelques heures et de me reposer, me détendre, me ressourcer au jour le jour. Pas besoin d’aller loin, d’avoir une grosse #empreintecarbone pour cela. J’ai appris à écouter mes besoins, mon corps, à être le plus possible dans l’instant présent et savourer chaque jour ce qui est bon, comme réaliser que j’ai la chance d’être en #vie, en bonne #santé, d’avoir la #nature à proximité et d’avoir des activités que j’aime.
Ainsi le mois d’août est aussi un moment où je travaille, en profitant de son rythme plus calme !
2021 s’en va et avec elle une année chaotique, bien que riche d’expériences. Je fais partie de ceux qui considèrent important de remercier et reconnaitre ce qui a été. Il est vrai que dans un contexte de stress et d’incertitudes, ceux qui ont traversé au mieux les perturbations ont découvert les vertus du lâcher-prise, de la résilience. A force de voir que chacun est impacté, que les délais, les prises de contact, les réunions, les livraisons ont pris du plomb dans l’aile, l’organisation a pu être mise à mal, certains ont compris qu’il était possible de faire aussi bien en mettant moins d’exigence, que dire non avait des vertus et était possible, que prendre du recul était bénéfique et pouvais être autorisé en faisant des pauses ou des coupures souvent offertes grâce au contexte sanitaire. Alors oui, cette crise secoue, fait jaillir nos émotions, demande de l’adaptation et certains sont dans la souffrance. Mais elle a apporté des ressources, de nouvelles manières de faire, des remises en question saines et confronté à la réalité du changement permanent et au besoin de vivre plus dans l’instant présent.
Que 2022 vienne conforter l’agilité et la sérénité entrevues en 2021 !
Je fais partie de ceux qui, pour guérir, préfèrent écouter et décrypter le symptôme, plutôt que vouloir le faire taire.
Dans cette même idée, il est intéressant de regarder le Covid 19 comme le symptôme de notre société.
Pour cela, la médecine chinoise, pleine de sagesse et basée sur la prévention offre un éclairage intéressant, en partant du principal symptôme et de l’organe affecté par le virus : le poumon.
Elle relie le poumon à 4 symboliques : 1 – notre rapport au monde extérieur, 2- la suffocation-oppression, 3- la tristesse et 4- l’élément masculin. J’ajoute à cette liste qu’en occident, le poumon symbolise notre rapport à la vie et à la mort.
Regardons donc les liens entre le virus et ces symboliques.
Il est clair qu’il met en lumière toutes les limites de notre système actuel, tout en nous montrant d’autres possibles.
En reprenant ces symboliques, on pourrait dire que ce virus nous invite à plus d’intériorité, à écouter notre voix intérieure plutôt que les multiples injonctions et sollicitations de l’extérieur. Ce fameux référentiel interne qui est à la fois notre guide, notre axe et la base de notre sécurité. Les accords toltèques l’expliquent très bien, les démarches en accompagnement (psy, coaching etc) sont aidantes pour y accéder, en désapprenant toutes ces choses qui nous limitent.
Il invite également à plus de coopération, de solidarité, moins de compétition et d’individualisme, à agir en considérant les ressources en déclin de notre terre. Arrêter d’être dans le déni et l’inaction. Le lien, la bienveillance, le soutien, l’action, sont autant de pistes pour accéder à la joie, celle de vivre et de partager de bons moments, les avancées, les succès… Ensemble nous portons et sommes notre propre remède.
Et puis, imaginer comment nous serions mieux, et en meilleur santé si nous étions plus focalisés sur le positif, regardions le beau, partagions la joie et vivions plus dans l’Amour… car la peur impacte fortement le psychologique et l’immunité. Et surtout elle relève de notre cerveau reptilien, générant les réflexes archaïques de sidération, fuite ou attaque, qui sont peu propices à la recherche de solutions. Or le battage médiatique que nous subissons actuellement nous maintient dans la peur, et de ce fait, nous empêche d’avoir toutes nos capacités de réflexion, d’objectivité et d’action… sans compter les dégâts psychologiques en cours et à venir qui peut-être seront aussi lourds et coûteux que les malades du Covid…
Comment les systèmes de décisions pourraient avoir un meilleur équilibre les polarités Yang et Yin de notre société. Réintégrer plus d’élément féminin, permettrait moins de violence, plus d’écoute, d’empathie. N’en avons-nous pas un besoin urgent ?
Enfin, comment notre société occidentale pourrait-elle voir la mort comme partie intégrante de la vie ? Nous allons tous mourir, que ce soit d’un cancer, d’un arrêt cardiaque, de la maladie d’Alzeilmer, de la grippe, de tristesse, d’un accident, de mort naturelle ou du Covid, ce passage est inéluctable. A quoi cela sert-il de le nier ? A quoi cela sert-il de vouloir éradiquer les facteurs qui peuvent la générer ? Ne serait-il pas plus intéressant d’inviter les personnes à l’accepter, ne pas en avoir peur, s’y préparer aussi, et réaliser que l’accompagnement humain est aussi important, voire plus, que la médicalisation, pour partir en paix. Car qu’est-ce qui est important pour une personne à la fin de sa vie ? Prolonger sa vie de quelques jours ou quelques heures dans des conditions d’isolement, voire de maltraitance ou bien être entourée de ses proches, dans un environnement bienveillant, permettant de vivre ses derniers instants dignement ?
Je crois également que rien n’arrive par hasard. Alors, j’aimerai inviter chacun à se questionner sur le sens de ce que nous vivons en ce moment, et au-delà de cette analyse, se responsabiliser, se positionner, s’affirmer dans ce qui lui semble juste pour la vie qu’il veut aujourd’hui, en considérant tout ce que nous savons des enjeux actuels, les valeurs qui font sens maintenant, et ce que nous voulons transmettre à nos descendants.
Oui les remises en questions sont saines et le changement, qu’il soit subi ou non, nous emmène sur un chemin que quelque part nous ne maitrisons pas, mais pour lequel nous pouvons choisir d’être présent à notre manière. Comment voulons-nous vivre nos prochaines années ? Sur le plan personnel, professionnel, individuel, collectif , social ?
C’est dans le cahot et la contrainte que peut naître le meilleur, c’est en écoutant notre coeur que nous pouvons trouver notre voie, c’est en collaborant dans la bienveillance que nous construisons des édifices majestueux.
Serait-il possible de laisser l’espoir et la lumière prendre autant de place au moins que la peur et l’oppression ? La vie est là, et nous en sommes tous acteurs. C’est peut-être un rêve, mais que vaut la vie sans rêve ?
Par les temps actuels, il est important de pouvoir rester centré, aligné afin de pouvoir garder la tête froide avec des capacités de recul, d’innovation, d’adaptation, de rebond, tout en acceptant les difficultés, et y faisant face. Prendre soin de soi et de ses collaborateurs est une priorité au regard des études qui commencent à montrer les dégâts en cours et à venir, conséquences des mesures que chacun subit, d’un point de vue tant professionnel que personnel.
Pour vous aider dans ce projet, nous proposons d’ouvrir un espace “coaching live” d’une heure, régulièrement, avec des thématiques variées, traitées en webinar, via zoom.
Un espace de partage d’informations, d’échange pour ne pas se sentir seul, pour accéder à des clés pour vous aider.
Parmi les thèmes proposés :
. appréhender le changement pour mieux le vivre
. garder le moral au quotidien
. prendre soin de soi
. une communication plus apaisée avec les enfants
. gérer son temps
. bien vivre le télétravail
Tarifs libres et en conscience, inscriptions ci-dessous
Si certains sont débordés en télétravail et risquent le burn-out, d’autres en chômage partiel ou total s’ennuient et risquent le bore-out. Cette période n’épargne vraiment personne et impose de s’adapter en permanence, et pour les dirigeants et responsables RH, il s’agit d’être en capacité de préserver ses troupes. L’humain reste un facteur capital pour l’entreprise et les organisations. Prévenir, et aider à mettre en place des solutions ponctuelles pour soulager les tensions peur s’avérer être un levier qui fera la différence. Ad’hoc communication propose en ce moment des offres adaptées à votre situation avec un accompagnement court orienté solution immédiate :
En une semaine, reboostez ou boostez votre organisation en télétravail !
Réunions et ateliers managers de 10 personnes, sur les règles et bonnes pratiques du télétravail : horaires, pauses, jours non travaillés, déconnexion numérique, gestion des mails, gestion des réunions, rôle des managers, liens collaborateurs, communication.
En un atelier, aidez vos salariés en chômage partiel, à s’occuper avec des missions qui font sens !
Atelier de 8 personnes pour évoquer les besoins, compétences de chacun, mise en relation avec des associations qui recrutent, échanges et partages pour garder du lien, et booster le moral.
Nous pouvons également vous proposer des packages sur mesure avec des professionnels du bien-être à distance
ateliers détente et relaxation : Respirologie, Méditation, Yoga, Mouvements RMTI
Les conséquences liées au
Covid 19 sont multiples. A court terme, elles plongent certaines entreprises
dans la faillite, d’autres dans le chaos économique. Les salariés, en bout de
chaîne, subissent. Chômage partiel ou total, télétravail parfois couplé à du
surmenage… sans oublier l’ambiance générale : contrôle et pressions
multiples de l’entreprise et des pouvoirs publics, masque du matin au soir, restriction
des libertés, incertitude quant à l’avenir, diffusion de messages quotidien
maintenant un climat de peur…
Dans ce contexte complexe, le
cocktail est parfait pour déclencher des réactions physiques et psychologiques
majeurs à prendre au sérieux.
Plus que jamais, veiller à sa
santé, aux signaux d’alerte, et à la prévention des équilibres est primordial.
Parmi les risques fréquents,
le Burn-out, qui n’a certainement pas fini d’être la maladie du siècle. Il est
cependant possible de le prévenir. Décryptage.
Les symptômes du
burn-out
Le Burn-out est à la fois un
processus et un état. C’est un syndrome présentant une série de symptômes caractéristiques, que seuls des experts
peuvent diagnostiquer (il est recommandé d’avoir plusieurs avis d’experts pour
un diagnostic) :
Des symptômes
physiologiquement identifiés, comme la fatigue physique et mentale dès le lever
évoluant vers l’épuisement voire la dépression réactionnelle.
Des symptômes physiques :
troubles du sommeil, insomnies fréquentes, douleurs articulaires et tendineuses,
céphalées, migraines, malaises, vertiges, problèmes dermatologiques, troubles
cardiovasculaires…
Des symptômes psychiques,
émotionnels : débordements émotionnels, fluctuation de l’humeur, angoisses,
idées de persécution, irritabilité…
Des symptômes cognitifs :
perte d’enthousiasme et d’idéal, perte de sens, de motivation, désillusion,
perte d’estime de soi, pensées négatives, ruminations, idées fixes, doutes,
tristesse profonde, troubles de concentration et de mémoire, difficulté à
résoudre des tâches connues, à prendre du recul, des décisions…
Des symptômes comportementaux
: accès de rage, attitude de retrait sur soi, distanciation vis-à-vis d’autrui,
isolement social, retrait des relations sociales, conflits conjugaux et
familiaux, cynisme, opposition au changement, négligence vestimentaire,
négligence de l’hygiène corporelle et des activités de loisir, consommation de
substances nocives pour autostimulation…
Le
processus du Burn-out : du plaisir de travailler à l’épuisement
Le Burn-out est également un
processus. Il part d’une intention positive, l’engagement. La personne ressent
une satisfaction intense à travailler, sa valeur travail et son idéal de soi
professionnel sont forts : vigueur, implication, caractérisent son état
d’esprit.
Puis, de l’engagement, on
bascule vers le sur-engagement : Le travail est de plus en plus excessif,
il envahit la sphère privée du travailleur. Le plaisir à travailler diminue,
l’anxiété augmente, l’estime de soi diminue.
Le travailleur s’obstine
frénétiquement pour faire face à la surcharge de travail (que parfois il
s’impose lui-même). Il ne parvient plus à obtenir de résultats, son estime de
soi s’effondre. Il ne ressent plus aucun plaisir à travailler, son anxiété
devient importante : il subit des niveaux très élevés de travail excessif et
compulsif.
Quand arrive l’épuisement… La
personne subit un effondrement intérieur. Son estime de soi est anéantie, elle
a perdu tout espoir de surmonter ses difficultés professionnelles. Son retrait
émotionnel est quasi total, elle manifeste un cynisme excessif, son manque de
flexibilité est systématique. Elle n’est plus capable d’empathie, de soutien
envers autrui, qu’elle réduit à l’état d’objet. Elle se sent inutile, bonne à
rien. Elle peut décompenser de façon aigue et basculer dans la dépression
réactionnelle, voire tenter de se suicider.
Les
causes du Burn-out
Trois types de facteurs
peuvent favoriser, être impliqués dans le Burn-out, parfois il peut suffire
d’un seul.
Les causes
intra-individuelles : la personne est très
exigeante vis à vis d’elle-même, a une tendance à s’en demander trop, à vouloir
se prouver qu’elle peut faire toujours plus… On dit qu’elle a un « tyran
personnel ».
Les causes
organisationnelles : il s’agit là de causes
liées à l’organisation du travail, qui génèrent des pressions, des
dysfonctionnements, comme par exemple des exigences inadaptées, des objectifs
inatteignables, un manque d’autonomie, des méthodes contradictoires etc…
Les causes inter-personnelles
: il s’agit de causes externes, d‘exigences
issues de la société dans laquelle nous vivons (croyances, attentes, rôle,
place accordée au travail dans notre société), mais aussi d’injonctions
parentales, d’exigences de la part de personnes de l’entreprise… Ces exigences
et valeurs sociales peuvent rendre l’idéal de soi au travail, très tyrannique.
Les référentiels externes sont dans ce cas plus forts que les référentiels
internes de la personne.
Concernant les causes
externes, les études montrent que le numérique, l’exigence financière accrue
des entreprises, les 35 heures, et récemment le télétravail mal encadré,
favorisent l’accélération des problèmes de santé au travail.
Rôle et Responsabilités de l’employeur
Les maladies psychiques
peuvent désormais être reconnues comme maladies professionnelles (code du
travail de 2002). Les employeurs ont donc une responsabilité concernant ce type
de maladies. L’article L4121 du code du travail précise que l’employeur doit adapter
le travail à la personne, ce qui implique la prise en compte de la maladie.
Dans ce cadre, il est
recommandé de se rapprocher d’un Intervenant en Prévention des Risques Professionnels
(IPRP) et du CHSCT. Enfin, le suivi psychologique, seul à même d’aider les
personnes concernées par un Burn-out, peut être pris en charge financièrement, en
partie, par l’entreprise.
Comment
prévenir le risque de Burn-out
Rechercher les leviers positifs de la valeur travail
Comme le montrent les travaux
de recherche en psychologie positive : Ce n’est pas la performance qui engendre
le bien-être mais le bien-être qui améliore la performance !
Effectuer des changements afin de trouver la dynamique
vertueuse, autour de 3 valeurs :
Plaisir : quand j’ai de la satisfaction à ce que je fais… je m’engage…
Sens :…cela donne du sens à mon travail qui contribue à donner du sens à ma vie, je retrouve d’autant plus de plaisir à ce que je fais, car cela fait sens pour moi…
Engagement : … je m’engage pour mon travail, mon service, voire mon employeur ; j’accrois mes motivations, autonomie et compétences, ce qui renforce mon plaisir…
Actualiser ses valeurs
Se questionner en profondeur, ressentir ce qui
est primordial pour soi maintenant, effectuer les changements nécessaires pour vivre
ses valeurs au quotidien.
Equilibrer ses domaines de vie
Noter le temps, les bénéfices ressentis, la
qualité de présence, consacrés à chaque domaine de vie : personnel,
professionnel, couple, famille, et social.
Puis surtout, effectuer les changements
nécessaires.
Renforcer son référentiel interne
Se référer à soi plutôt qu’aux autres afin de ne plus subir le poids du regard des
autres, de l’éducation, des normes sociales, prendre conscience de ses croyances
limitantes pour s’en libérer.
Développer l’estime de soi, la confiance en soi
Repérer et
accepter ses compétences, ses qualités, savourer et fêter chaque victoire, mettre
en place un cercle vertueux de positif en soi, accepter les compliments,
recevoir l’amour.
Dès la suspicion de symptômes pouvant laisser penser à un comportement
à risque d’un salarié, nous pouvons intervenir avec un accompagnement de type
coaching.
Dans cette nouvelle approche de la vie que nous impose la crise du Covid19, nombre de salariés, entrepreneurs, sont amenés à se questionner sur leur avenir professionnel.
En effet, les changements d’habitudes, les nouvelles contraintes voire les pertes d’emplois ou d’activité sont de plus en plus courantes et il est logique, lorsque l’on arrive à sortir de la peur invalidante, de réfléchir sur sa vie.
Oui, SA VIE ! Car le questionnement ne se limite pas à la vie professionnelle. Il impacte tous les domaines de vie : personnel, professionnel, familial, couple, et social.
Et il renvoie aux valeurs. Quelles sont nos valeurs fondamentales ? Quels sont nos besoins prioritaires ? Quelle vie désirons-nous maintenant et demain ? Quels changements et équilibres est-il nécessaire de revoir pour être en phase avec mes valeurs et besoins ? Comment tout ce qui a été fait depuis le début de ma vie, tant professionnelle que personnelle peut-il contribuer à mon projet de vie ?
Le bilan que nous proposons
Dans la formule du Bilan de compétences, il est question de 24 heures en plus ou moins 3 mois, pour aborder en face à face – à distance si besoin, et avec un travail personnel touts les points qui permettent de mieux se connaître, mieux appréhender ses valeurs, ses aspirations, ses facteurs de motivation, d’identifier des axes de développement, de prendre confiance en soi, de définir ou préciser un projet professionnel réaliste et cohérent. Notre approche est sur mesure, adaptée au besoin de chacun, via la méthode du coaching.
Comment ça marche ?
C’est très simple ! Il suffit d’aller le site ou l’application “Mon compte formation”, vous nous trouvez à AD COMMUNICATION à Chaville (92). Vérifiez vos crédits. Puis faites nous une demande – elle peut être annulée facilement, et on vous répond sous 48H. Un premier RDV gratuit permet de cerner vos attentes et de valider l’aspect relationnel, toujours important dans un accompagnement. Ensuite nous validons ou pas la formation et ses modalités.
La résilience est un concept à considérer pour les entreprises et les organisations dans la perspective de s’adapter, rebondir, modéliser et envisager l’avenir de manière positive et responsable.
Auparavant prisée en physique et en psychologie, la résilience s’impose comme un concept majeur dans un certain nombre d’entreprises. Petit tour d’horizon de trois idées clés qui leur donnent raison.
Idée
1 : Les individus comme les entreprises vont devoir démontrer leur
capacité à rebondir après le violent choc sanitaire, psychologique et
économique que constitue la crise du COVID-19
Cette crise
constitue « un événement subit et brutal » (définition même du
traumatisme) pour les entreprises et l’ensemble de leurs parties
prenantes, au premier rang desquelles leurs salariés. Leur quotidien,
notamment professionnel, s’est retrouvé profondément bouleversé en
quelques jours. Et l’inquiétude sanitaire s’accompagne d’une forte
inquiétude économique.
Faire preuve de résilience, c’est-à-dire résister à la crise du COVID-19,
tenir le coup, faire preuve de sang-froid et d’endurance, rebondir,
redémarrer : voilà les défis majeurs à relever tant pour les entreprises
que pour leurs salariés.
Idée 2 : Seules les entreprises qui reconfigureront leurs cognitions, croyances et comportements, en sortiront renforcées
En 2006, Stephen Lepore et Tracey Revenson ont publié une étude de référence identifiant trois dimensions ou formes distinctes de résilience
: la résistance, la récupération et la reconfiguration. Dans le cas de
la résistance, aucun changement n’est observé, même pendant la crise. La
récupération induit quant à elle une adaptation momentanée… avant un
retour à la normale.
On peut certes envisager que la crise du
COVID-19 entraîne certaines modifications à long terme dans les
entreprises et que l’on ne travaillera, managera ou consommera pas tout à
fait de la même manière demain. Elles devront donc reconfigurer leurs
cognitions, croyances et comportements, sans pour autant d’ailleurs
imaginer un « reset » intégral puisque, pour reprendre les termes de la philosophe Marylin Maeso
: « Aussi étrange que cela puisse paraître, il faut peut-être savoir
renoncer au rêve du Changement pour pouvoir faire une différence. »
Celles
qui parviendront à sortir renforcées, auront pu démontrer la solidité
de leur modèle économique et une capacité d’ajustement face au danger.
Elles auront également pu s’appuyer, si l’on s’en réfère là encore au
concept de résilience tel qu’il est employé en psychologie, sur leur
commun :
une raison d’être forte qu’elles
auront utilisée comme une boussole pour donner du sens et de la
cohérence à leurs actions, se tourner vers une vision malgré tout
positive du futur et encourager la matérialisation de certains projets
utiles à la reprise ;
une culture ancrée
qui aura guidé les comportements dans la crise, permis à la communauté
des collaborateurs de préserver ses liens, de favoriser une
communication claire et « ouverte », de coopérer et de se comporter
comme une « famille » (« La culture agit donc comme un catalyseur pour
permettre à ses membres de se remettre des traumas qui mettent en danger
la survie du groupe », Boris Cyrulnik, Gérard Jorland, 2012).
Idée
3 : Les enseignements que certaines auront su tirer de la crise leur
permettront aussi, à l’avenir, de se montrer moins vulnérables
Les études menées sur la résilience démontrent que la réaction d’un individu au stress
se déroule en trois étapes. Après la réponse immédiate (que se
passe-t-il ?) vient la réponse retardée (comment faire face ?). Puis la
réponse adaptative (on ne m’y reprendra plus), qui se traduit par la
mémorisation de l’événement vécu, de sa parade ainsi que du résultat
obtenu.
Pour les entreprises, il s’agit désormais de préparer cette réponse adaptative. Savoir tirer les enseignements de la crise leur permettra de renforcer leur capacité à faire face à un monde de plus en plus volatil, incertain, ambigu et complexe.
Elles
devront également comprendre que leur propre résilience est
indissociable de celle de leur écosystème et renforcer leur contribution
à un modèle plus vertueux, c’est-à-dire protégeant leur environnement,
la société et donc indirectement les protégeant elles-mêmes de possibles
crises futures, qu’elles soient alimentaires, climatiques, sociales ou
économiques. Nous sommes là encore au cœur du concept de résilience.
Un concept bien plus riche, donc, par exemple, que celui du « monde d’après », n’étant pas directement relié à des considérations économiques. Mais un concept qui devra aussi se traduire par la mise en place de démarches structurées permettant de s’appuyer sur la force du récit, de laisser à chacun la possibilité de s’exprimer, et de tirer collectivement les enseignements de la crise.
Par Stanislas Haquet, Directeur Associé chez Angie Consulting