La confiance est le moteur de toute économie.
A contrario la méfiance épuise le chef d’entreprise, le consommateur, le citoyen… Or notre société est en panne de confiance avec 72% des consommateurs qui se soucient du manque de leaders de confiance dans le monde (The New Consumer and the Sharing Economy – étude réalisée dans 29 pays – 10 000 interviewés).
Cependant le village Internet lui, invente chaque jour de nouvelles façons de se faire confiance, de collaborer, de partager et de faire du commerce. Les nouvelles marques issues de l’économie collaborative n’ont aucun mal à nouer un nouveau style de confiance. Ainsi 75% des nouveaux consommateurs pensent que l’on consommerait mieux si l’on partageait plus. Dans les motivations de la “sharing economy” se mélangent des considérations de pouvoir d’achat, de plaisir à entrer en relation, de responsabilité sociale et environnementale.
Tous les domaines de l’économie sont impactés : l’automobile avec Blablacar et Ouicar, l’immobilier avec Bureaux à partager, le parking avec Parkadom ou Prends ma place, les vêtements ou autres objets avec Leboncoin, Ebay, l’alimentation avec Cookening ou Voulez vous dîner… etc . Ces marques ont quelque chose d’informel et de smart, qui correspond à la volonté des consommateurs de ne plus tout attendre d’une autorité ou de marques qui pensent à leur place.
Le concept de plateforme est central ; il ne dit rien mais joue le rôle d’incubateur et de confiance.
Source : “Les nouvelles marques de confiance, par Denis Gancel, enseignant à Sciences Po Paris, président de W, coauteur d’Ecce Logo – pour Stratégies”
Cette nouvelle tendance, qui met le consommateur au coeur de la communication, est une des clés de réussite pour les marques de demain. Elles devront s’appliquer à elles mêmes la transversalité et le collaboratif.
Devenir plus transparent, plus conscient des responsabilités personnelles et collectives de l’entreprise, un enjeu de taille pour inventer d’autres modèles pour sortir de la spirale de la croissance exponentielle dont la seule finalité est “toujours plus d’argent”, qui pousse l’humanité hors de son chemin. Certains y sont déjà parvenus, avec des modèles vertueux: